Mobilisation des lycéens et collégiens millavois en janvier 2009 

 Vendredi 16 janvier, un rendez-vous avait été pris avec le député de la 3ème circonscription, M.Alain Marc à 8h30 à sa permanence parlementaire.  Il est ressorti de cette rencontre, malgré les multiples tentatives du député de changer de sujet, que le député est favorable à la mise en concurrence des établissements scolaires entre eux et qu'il ne voit aucun inconvénient à la liquidation de l'Education Nationale.

L'Assemblée Générale du mardi 27 janvier ayant voté (environ 65%) le blocus, il a eu lieu mercredi 28 janvier.  Une barricade de prés de 2 mêtres de haut a même été installée !

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Interview de Fabien Bon (porte-parole de SUD Lycéen)du 14 janvier sur Radio Saint-Affrique (émission "l'invité du jour") sur le blocage du lycée Jean-Vigo.

Ecouter (clic droit puis "enregistrer la cible sous ...")

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Journal de France 3 Quercy Rouergue du 13 janvier 2009

 

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Article de midi libre du mardi 13 janvier 2009

Les lycéens de Vigo font bloc contre Darcos


" Nous ne voulons pas nous soumettre à cette réforme funeste de l'Education. Les lycéens ne sont pas des robots et nous lutterons pour notre droit à un avenir ». Malgré le report de la réforme, les porte-parole du syndicat lycéen millavois ont décidé de montrer, hier, qu'ils étaient définitivement remontés contre cette refonte de l'Education projetée par Xavier Darcos.
À 8 heures, deux cents élèves ont rapidement bloqué toutes les entrées principales de l'établissement Jean-Vigo, laissant simplement pénétrer les profs et lycéens de terminale désireux de faire cours. « Chacun est libre de choisir son camp. On ne forcera personne à suivre nos opinions », indiquait alors la pétillante Zoé Rousset, 17 ans, en tant qu'interlocutrice d'un mouvement lancé en écho au blocus organisé la semaine dernière au Lycée Foch de Rodez. Comme ses camarades, Benoît, élève de 1re S, n'ignore pas le défi que représente la lutte contre l'échec scolaire. Mais l'adolescent millavois a choisi de faire corps avec le syndicat lycéen, estimant que « le contenu de la réforme n'est pas viable ».
Opposés à la suppression de milliers de postes d'enseignants et à la disparition des filières, remplacées dans la réforme par des « modules semestrialisés qui écourteront la période d'acquisition des savoirs », les grévistes ont perturbé les cours, une majorité squattant les abords sous la surveillance des forces de police. L'occasion pour eux de réfléchir sur la suite à donner à un mouvement improvisé, alors même que la réforme, jugée sensible, a été ajournée le mois dernier. « La concertation ? On n'y croit pas, c'est une duperie du ministre » , proteste Zoé Rousset. Et d'appeler les lycéens aveyronnais à rester « sur le vif » dans les jours qui viennent. « Nous sommes convaincus qu'il faut faire bloc, soutiennent les meneurs, avec l'espoir que la mobilisation lycéenne serve de point d'appui à la journée interprofessionnelle d'action syndicale, le 29 janvier. Si on lâche, la réforme du lycée passera pendant l'été, comme d'habitude, dans l'indifférence générale ».